« Entendez-vous qu’il faut se soumettre aux lois de la société dont on est membre ? il n’y a pas de difficulté à cela ; prétendez-vous que si ces lois sont mauvaises il faille garder le silence ? Ce sera peut-être votre avis, mais comment le législateur reconnaitra-t-il le vice de son administration, le défaut de ses lois, si personne n’ose élever la voix ? Et si par hasard une des détestables lois de cette société décernait la peine de mort contre celui qui osera attaquer les lois, faudrait-il se courber sous le joug de cette loi ? »
Denis DIDEROT, Pages contre un tyran, 1771.
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